Après la première année de la mise en œuvre, le projet Lisanga a partagé les résultats avec l’ensemble des parties prenantes (ESP- Kinshasa, PNLS, EGPAF, Bureaux centraux des zones de santé appuyées, personnel du projet et des structures de santé appuyées) afin de ressortir les leçons apprises, les forces, les points à améliorer, les menaces, les opportunités et les défis. Cette analyse publique des résultats a eu lieu dans la Salle Prof Okitolonda de l’Ecole de Santé Publique de Kinshasa. Elle est une grande innovation dans la gestion des projets étant donné son caractère de redevabilité vis-à-vis du gouvernement congolais et du bailleurs de fonds. Dans son mot d’ouverture, Dr Aimé Loando, directeur pays de l’EGPAF, a démontré que là où beaucoup d’expériences ont échoué, l’Ecole de santé publique de Kinshasa et EGPAF ont réussi, grâce au leadership du principal investigateur professeur Jack Kokolomami et du directeur de l’ESP professeur Désiré Mashinda.

Au niveau du programme, le PNLS a été très satisfait et, à sa demande, il faudra aller plus loin en publiant ces résultats et développer les modèles pour tout le pays. Parmi les défis, le projet pourra redoubler les efforts pour atteindre un grand nombre d’hommes ainsi que les enfants. Il y a eu 62,1% de femmes contre 37,9% des hommes testés dans la communauté cible au cours de la première année. Le deuxième défi majeur reste la couverture de la charge virale. Il faudra également intégrer des maladies chroniques non transmissibles dans la mise en œuvre du projet. Toutes ces informations ont été utilisées pour donner les orientations stratégiques afin d’améliorer la qualité des services offerts et la performance du projet au cours de la deuxième année.