
Dans le cadre de la collaboration entre le Laboratoire National de Référence Sida et IST (LNRS) et KSPH- Lisanga, il s’est tenu en date du 10 mai 2023 au siège du projet Lisanga une réunion d’harmonisation des vues sur les questions liées au délai trop long dans le rendu des résultats de la charge virale et de l’EID, ainsi que la présence des doublons dans la facturation de service. Lors de cet échange, il s’est avéré que la rupture de stocks en réactifs, dépendant d’un autre partenaire de PEPFAR, serait la cause principale du retard constaté dans le rendu des résultats et, de ce fait, les deux parties ont réitéré leur volonté de travailler sans pesanteur dans l’exécution de leur contrat.
En effet, le LNRS est en processus d’installation du matériel ROCHE pour palier au problème lié aux ruptures intempestives de stocks en réactifs (une alternative aux contraintes d’ABBOTT). Ce qui pourrait à terme lui procurer plus de liberté et raccourcir le délai de traitement d’échantillons et de rendu des résultats. Un autre moyen de réduire le temps de traitement d’échantillons préconisé est l’installation du système VLSM au niveau des Hub et sites à gros volume pour faciliter l’envoi d’informations sur les différents échantillons directement dans le système afin d’en raccourcir le temps de traitement.
Pour ce qui des doublons constatés de manière récurrente, notamment lors de la facturation, les éléments fournis ont montré que la responsabilité est partagée, aussi bien du côté Lisanga que LNRS. Il a été résolu de partager équitablement cette responsabilité et mettre des garde-fous à plusieurs niveaux pour limiter au minimum ce genre de dysfonctionnement, en commençant au niveau du prélèvement jusqu’au labo. Le projet Lisanga s’en tient aux enjeux de cette résolution pour répondre à temps réel aux besoins des bénéficiaires finaux, par rapport à ses engagements auprès de son bailleur.




